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Bienvenue sur le blog des semelles orthopédiques. Découvrez notre avis sur les semelles KINEPOD, les semelles posturales TEDOP, les semelles actives ORTHES, les semelles proprioceptives, les semelles fonctionnelles et les semelles posturales. Nous vous conseillons aussi en matière de chaussures.

Notre avis sur les semelles orthopédiques Kinépod pour le ski alpin.

 

Notre avis sur les semelles orthopédiques Kinépod pour le ski alpin.

Il est en effet possible d’obtenir des semelles orthopédiques Kinépod sur mesure adaptées au ski. Avant toute chose, il faut connaître la chaussure de ski et ce sport. Voici les bases !

 

Le ski est à l’origine un mode de déplacement où les skis permettent de glisser sur la neige. Le ski alpin s’est particulièrement développé avec les investissements dans l’infrastructure des stations de ski. On a contrôlé un milieu hostile par la création et l’entretien de pistes, et on a permis aux skieurs de ne faire que de la descente par l’installation de remontées mécaniques. Le ski alpin est une forme de ski réservée à la descente. C’est aujourd’hui le type de ski le plus pratiqué.

 

La chaussure de ski est l’interface entre le pied et le ski, elle n’est pas faite pour marcher ou glisser sur la neige, mais elle est le lien d’union entre le corps du skieur et ses skis.

Ce lien d’union doit permettre une transmission précise des appuis aux skis et une protection efficace vis-à-vis du froid et des contraintes de la pratique de ce sport.

•             Anatomie de la chaussure de ski alpin

 

Figure : Anatomie de la chaussure de ski alpin.

 

o Une coque haute et rigide

Dans la chaussure de ski, on distingue la partie extérieure, la coque, et la partie intérieure, le chausson.

La coque d’une chaussure de ski est très haute, elle englobe tout le pied et monte jusque mi-mollet. Elle est faite en plastiques semi-rigides, polyuréthane ou polyéther, qui gardent une certaine souplesse malgré le froid et qui sont imperméables.

La rigidité de la coque sera choisie en fonction du style de ski, du niveau du skieur et de son poids (compromis entre précision et performance d’un côté, et confort et « liberté du pied » de l’autre). Le degré de rigidité de la coque est caractérisé par un indice de flex (de 40 à 150). Plus sa valeur est importante et plus la coque sera rigide.

 

On conseille souvent un indice de flex de : 40-50 pour un skieur junior,

60-80 pour un skieur adulte débutant,

80-90 pour un skieur sportif,  freeride ou freestyle (gamme assez polyvalente), 100-130 pour les courses sur pistes (slaloms, descentes…),

140-150 dans des cas extrêmes réservés à la compétition de slalom spécial.

 

La conduite des courbes en ski alpin nécessite des appuis puissants et précis sur le bord du ski

(« prise de carre »). On interdit les mouvements latéraux de la cheville par la rigidité et la hauteur de la coque, qui associées à un chaussant ajusté permettent une transmission optimale de tout le poids du corps vers les « carres », sans déformer la chaussure.

 

Lors des changements de directions ou de vitesse, la pratique du ski nécessite de plier plus ou moins les jambes. Pour une gestuelle efficace, la flexion des genoux doit être accompagnée d’une légère flexion des chevilles. La coque permet donc une certaine liberté des mouvements de flexion- extension de la cheville, où tous les dangereux excès d’amplitudes sont freinés et progressivement arrêtés par la rigidité relative de la coque.

On note que le skieur n’est jamais totalement jambes tendues, la coque présente un angle de dorsiflexion de base. Cet angle de flexion est généralement compris entre 12 à 16 degrés, mais il peut aller jusqu’à 21-23 degrés pour des chaussures de compétition.

 

La chaussure est maintenue dans la fixation par une protubérance plastique à l’avant et au niveau du talon de la coque, moulée avec le reste du sabot. Les fixations actuelles sont un système universel qui permet cohésion du ski à la chaussure et sécurité par un « déchaussage » automatique en cas de chocs importants (chutes, collisions…).

 

 

o Un système d’entrée et de fermeture pour un chaussage précis

 

Au cours des années 1980, la tendance était aux chaussures à entrée arrière pour les skieurs de loisir. La coque se séparait en deux parties, une postérieure et une antérieure. La première s’écartait vers l’arrière pour laisser pénétrer le pied, et faciliter l’entrée du pied. La chaussure se fermait à l’aide d’un crochet au niveau du haut de la tige. La partie englobant le pied étant faite d’une seule pièce ne comportait pas de système de serrage. Ce type de chaussure permettait une bonne rigidité de la chaussure et une grande facilité de chaussage, mais cette chaussure manquait de précision de serrage au niveau de l’avant-pied et de liberté de flexion de la cheville. Ces chaussures sont

aujourd’hui totalement abandonnées, on est revenu aux modèles traditionnels de chaussures à entrée centrale, moins faciles à chausser, mais plus précises.

 

Figure : Chaussure à entrée arrière et chaussure à entrée centrale

 

Dans la chaussure à entrée centrale, la coque est également composée de deux parties. On distingue le sabot qui est la partie basse contenant le pied, et le collier qui enveloppe la cheville et le bas de la jambe. Ces deux pièces sont articulées au niveau de la malléole pour permettre la flexion de la cheville.

 

Le sabot et le collier sont composés de rabats en plastique souple qui peuvent s’écarter pour laisser entrer le pied. Ce système d’ouverture dit en portefeuille permet un meilleur ajustement de la coque sans la déformer. Mais les crochets de fermeture doivent être multipliés. On en trouve généralement deux au niveau du collier et deux au niveau du sabot. Leur nombre peut varier (2 à 5) en fonction du choix du concepteur et des exigences de rigidité du skieur.

Ces crochets sont fixés sur l’un des rabats. Ils sont composés d’un levier et d’une boucle, reliés entre eux par un pas de vis qui permet d’augmenter la longueur du crochet, c’est un réglage très fin dit micrométrique. Sur l’autre rabat est fixée une crémaillère où vient se crocheter la boucle. La fixation du crochet sur les différents crans de la crémaillère permet un réglage macrométrique. Les réglages macro et micrométriques permettent ainsi un ajustement précis de la chaussure au pied.

 

En dehors du système de fermeture de la chaussure, on trouve une vis de réglage, le « canting ». Le

« canting » est un système d’inclinaison latérale du collier par rapport au sabot. La chaussure de ski alpin, nous l’avons dit, doit caler l’axe jambier, ce réglage permet de prendre en compte la variabilité individuelle du valgus talonnier. Ce réglage permet d’améliorer l’ajustement de la chaussure au pied.  En cas de modification du « canting », l’appel à un professionnel du pied et du ski est nécessaire pour éviter toute erreur de réglage qui risquerait de provoquer de nouvelles déformations du dos et des genoux.

 

 

o            Un chausson confortable, isolant et précis

 

Le chausson est l’élément intérieur de la chaussure de ski, il a pour but de pallier à l’inconfort de la rigidité de la coque et d’assurer l’isolation thermique du pied tout en étant ajusté au pied du skieur.

L’isolation thermique est permise par l’épaisseur et le choix des matériaux du chausson (laine polaire, mousse respirante…).

Cela requiert l’utilisation de chaussons d’une certaine épaisseur, qui ont l’inconvénient de réduire la précision de la coque. Le choix de l’épaisseur est un compromis entre isolation thermique (confort) et précision (performance).

Pour un chausson mieux ajusté au pied et donc plus confortable (moins de conflits entre le pied et la chaussure) et plus précis, il existe des chaussons thermoformables, ou des chaussons injectés.

La plupart des chaussons haut de gamme sont aujourd’hui thermoformables. Ils sont moulés à chaud (partie extérieure du chausson en polyuréthane) directement sur le pied du skieur, pour s’adapter définitivement au pied du skieur.

Les chaussons injectés sont moulés au pied par l’injection d’une mousse de polyuréthane à l’intérieur même du chausson. Ce type de chausson permet de gagner encore en précision, mais le pied est quelque peu compressé, car le chausson et alors très ajusté et de plus la mousse injectée a tendance à se rigidifier avec le temps. Il faut aussi noter que cette mousse est moins isolante du froid que d’autres matériaux. Ils sont ainsi réservés aux skieurs de très haut niveau, en recherche de performance.

 

Comme c’est souvent le cas, on peut également ajouter dans tous les types de chaussons (classiques, thermoformés ou injectés) une semelle Kinépod pour répartir au mieux les appuis. On privilégiera une semelle Kinépod active (neutre, sans renfort) afin de préserver la mobilité de l’arrière-pied dans cette chaussure rigide. Cette mobilité permet au pied d’absorber les irrégularités du terrain afin de réduire les contraintes au niveau des genoux.

 

La chaussure de ski alpin est donc un équilibre entre les exigences de précision, de protection et de confort du pied du skieur. C’est une chaussure très technique, qui est à la pointe des technologies modernes et de la science des matériaux.

 

De par la hauteur et la rigidité de la chaussure, les microtraumatismes du pied du skieur alpin se limitent à des pathologies liées à un conflit entre le pied et la chaussure :

Un défaut d’ajustement au pied (une chaussure trop grande, une chaussure trop ou pas assez serrée) peut causer phlyctènes, bursites, ou hématomes sous-unguéaux. Le choix d’une chaussure adaptée (taille, volume) est indispensable et l’ajustement au pied pourra être amélioré par adaptation du chausson (thermoformage ou injection).

Le port prolongé des chaussures peut engendrer des mycoses par macération et des gelures par action du froid et compression du pied dans la chaussure (diminution de la circulation sanguine).

 

Autrefois la chaussure de ski alpin était plus basse et plus souple, elle est aujourd’hui haute et rigide pour une exigence de performance. Si elle protège totalement l’articulation talo-crurale et que les entorses de la cheville ont ainsi pratiquement disparues de ce sport, les traumatismes se sont reportés au niveau des genoux.

Figure : Répartition des lésions en ski alpin.

 

Pour protéger ses genoux, le skieur de loisir aux genoux non entrainés (pas assez puissants) doit éviter les modèles de chaussures réservés à la compétition (trop rigides). Il faut préférer des chaussures plus souples qui limiteront les brusques mises en tension des ligaments des genoux.

Il faut par ailleurs noter que les chaussures de ski agissent comme une orthèse de contention de la cheville. Leur port prolongé (moniteurs, skieurs professionnels…) va donc entrainer une atrophie musculaire de cette articulation par défaut de sollicitation. Et il y a un risque important d’entorses pendant les activités autres que le ski où l’on ne porte pas ces chaussures. Pour protéger l’articulation talo-crurale, le skieur se doit de renforcer ses chevilles tout au long de la saison (exercices d’équilibre sur un pied, sur sol instable…).

 

Cette analyse de la chaussure de ski alpin permet de connaître les contraintes imposées au skieur par sa discipline et sa chaussure.

Il faut retenir que le choix de la chaussure de ski va différer en fonction de la puissance du skieur, de son expérience et de son type de pratique.

Il faut d’ailleurs rappeler que le ski ne se limite pas au ski alpin, il existe notamment le ski de fond (alternatif et skating), le ski de randonnée, le télémark, le ski de randonnée nordique…Et pour chaque discipline on trouve une chaussure qui lui est propre.

 

Notre avis sur la semelle orthopédiques Kinépod pour le ski :

Il faut tout d’abord privilégier la semelle orthopédique Kinépod Sport « sur mesure » pour la coupler à la chaussure de ski. La semelle orthopédique Kinépod Sport pour le ski est à la fois amortissante, propulsive, stabilisante et adaptée à de grosses variations de terrain. La semelle orthopédique Kinépod « ski » assure un parfait dynamisme au pied afin d’améliorer les performances mécaniques du membre inférieur durant le ski. Un Bilan postural OPS est nécessaire pour détecter des troubles biomécaniques et les corriger via la confection d’une semelle orthopédique Kinépod personnalisée parfaitement adaptée aux propriétés de la haute montagne.

 

Suite....Second article sur le ski et les semelles kinépod. 

 

Christophe OTTE,

Orthokinésiste-Posturologue,

dipl. : podologue, orthopédiste, physiothérapeute-kinésithérapeute, ostéopathe.

Chargé de cours et de formation en Orthokinésie

 

 

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G
Eh bien, je ne savais que je pouvais skier avec mes semelles kinépod et que ça pouvait servir dans le ski. Intéressant. je vous donnerai mon avis
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