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16 Février 2019
Les verrues sont des tumeurs cutanées bénignes qui correspondent à des excroissances de la peau. Elles sont courantes et touchent 7 à 10% de la population générale. Ce sont des lésions dues à des virus du genre Papillomavirus humain (HPV).
L’individu porteur de verrues est le principal réservoir de virus. La contagion peut se faire par contact direct ou indirect. La transmission indirecte est la plus fréquente, dans le cas des verrues plantaires c’est le sol qui sert d’intermédiaire. Les squames épidermiques infectées sont disséminées lorsque le malade déambule pieds nus. Le virus « attend » d’être écrasé par le pied nu d’un hôte potentiel ; et à la faveur d’une lésion de la barrière cutanée, pénétrera l’épiderme. Les lieux les plus contaminés sont les espaces collectifs, humides (où le virus résiste plus longtemps), et où l’on y marche pieds nus : sols des piscines, salles de sports, les sanitaires collectifs, le sable humide des plages…à ce jeu les enfants et les sportifs (nageurs, pratiquants d’arts martiaux…) sont les plus touchés.
Le mécanisme de développement des verrues et leurs interactions avec le système immunitaire sont encore mal compris. Particulièrement par le fait que tous les individus ne présentent pas la même susceptibilité aux verrues :
Leur origine virale en fait des atteintes plus fréquentes chez les personnes dont le système immunitaire est affaibli.
Le développement des lésions varie d’un cas à l’autre : lorsque le papillomavirus pénètre la cellule épidermique, il peut se développer rapidement ou rester à l’état de latence de nombreux mois et ne se réveiller qu’à la faveur d’un stress.
Une verrue a tendance à la régression spontanée, mais seulement un tiers guérissent en six mois et deux tiers disparaissent dans les deux ans.
Une variabilité du terrain immunitaire est donc suspectée sans être démontrée.
Les semelles orthopédiques Kinépod ne vont donc pas pouvoir agir sur la cause de la verrue. Elle ne peut pas agir comme un antiviral. Toutefois si le patient a des douleurs, il est possible de décharger la zone douloureuse en plaçant correctement des éléments sous la semelle.
Figure : Semelle orthopédiques Kinépod, vue supérieure
Figure : face inférieure d’une semelle orthopédique kinépod pour décharge d’une verrue située sous les têtes métatarsiennes.
• Clinique des verrues plantaires
Au niveau du pied, la grande majorité des verrues observées sont des verrues plantaires, mais d’autres formes comme des verrues vulgaires sur les orteils sont possibles. Les verrues plantaires sont des verrues spécifiques du pied, elles se déclinent sous deux formes : les myrmécies et les verrues mosaïques.
Les myrmécies sont les verrues plantaires les plus fréquentes (75% des verrues plantaires). Elles se présentent par une lésion unique au niveau de la plante des pieds, le plus souvent localisée aux points d’appui. Elles sont dues aux HPV de type 1. Ces lésions arrondies sont recouvertes d’hyperkératoses. Elles sont à peine surélevées, mais s’enfoncent profondément dans le derme sous la pression exercée par le poids du corps, et sont donc dites endophytiques et comparées au « clou kératosique » du cor. La localisation et surtout la profondeur de ces verrues, en font des affections douloureuses, notamment à la pression et à la marche. Le diagnostic d’une verrue est avant tout clinique. Elles se distinguent des durillons par la vascularisation et l’innervation de la lésion. Ainsi un piqueté hémorragique (points noirs) peut apparaître par grattage, spontanément ou lors du traitement kératolytique ; et un pincement de la lésion entre deux doigts déclenche la douleur.
Figure : Une myrmécie
Les verrues mosaïques sont des verrues plus rares. Situées au niveau de la plante des pieds, elles sont au contraire des myrmécies, exophytiques (superficielles) et non douloureuses. Elles sont multiples, serrées les unes contre les autres telle une mosaïque, et sont dues aux HPV de type 2.
Figure : verrues mosaïques
• Le traitement des verrues
La prise en charge des verrues est compliquée.
Il y a tout d’abord l’existence d’une probable guérison spontanée qui laisse la zone infectée sans séquelles et qui permet d’acquérir une immunité durable. Elle fait donc discuter la nécessité d’un traitement sur des verrues de moins de deux ans.
Mais l’inesthétisme, la contagiosité et les douleurs éventuelles des verrues sont des arguments pour une prise en charge des lésions en vue d’une guérison plus rapide.
De nombreuses techniques sont proposées, mais aucune ne permet d’éradiquer totalement le virus. Actuellement, l’objectif thérapeutique se résume à la destruction des lésions visibles.
On peut, pour ce faire, utiliser des agents physiques comme le froid, ou chimiques avec les kératolytiques. Ce sont les deux méthodes les plus utilisées, car elles sont simples et ne laissent pas de cicatrices.
La destruction par cryothérapie est la méthode la plus répandue par sa facilitée d’utilisation et son faible coût. Après avoir supprimé l’hyperkératose de surface par traitement kératolytique ou par ablation au scalpel ; on expose la verrue au froid. L’azote liquide à -196°C est réservé au dermatologue, mais des sprays délivrant un mélange de gaz (éther, propane…) aux alentours de
-50°C sont disponibles à l’officine. La peau gelée et la verrue se détachent en quelques jours. C'est une méthode qui peut être efficace dès la première séance, mais il est souvent nécessaire de renouveler l'opération plusieurs fois pour obtenir la disparition totale des lésions.
Il est également courant de recourir à des agents kératolytiques. On utilise des préparations à base d’acide salicylique sous formes liquides ou en pommades, elles sont à appliquer tous les jours en les recouvrant d’un pansement occlusif, et en veillant à protéger la peau saine par un vernis neutre. La peau morte est à éliminer régulièrement (tous les 2-3 jours) par une lime ou une pierre ponce. On continue le traitement jusqu’à disparition de la lésion, il sera plus ou moins long en fonction de la profondeur et de l’ancienneté de la verrue.
Le caractère bénin des lésions fait écarter tout traitement plus agressif qui laisserait des séquelles (électrocoagulation, chirurgie, bléomycine, antimimétiques…).
Ainsi la médecine traditionnelle s’appuie principalement sur ces deux méthodes pour traiter les verrues. Mais les résultats des essais cliniques sur ces procédés thérapeutiques, bien que difficiles à interpréter en raison des guérisons spontanées, se sont révélés peu probants.
La faiblesse de l’arsenal thérapeutique a permis le développement de nombreuses méthodes alternatives plus ou moins douteuses (application de ruban adhésif, eau chaude, hypnothérapie, homéopathie, acupuncture…).
Les verrues sont donc encore mal comprises et un traitement réellement efficace est encore à découvrir.
• La prévention des verrues plantaires
À cause des difficultés de traitements, la prévention des verrues plantaires est primordiale pour réduire la prévalence de cette pathologie.
Il faut éviter de marcher pieds nus dans les endroits à risque. On conseille le port de sandales ou de chaussons en caoutchouc aux abords des piscines, sur les plages ou dans les sanitaires publics.
Pour la personne infectée :
Il ne faudra pas partager le linge ou les ustensiles de toilette en contact avec la verrue (chaussette, tapis de bain, serviette, pierre ponce ayant servi à frotter une verrue…).
Il faudra soigneusement se laver les mains après avoir touché ou soigné la verrue. La verrue devra être couverte (pieds chaussés ou pansement occlusif).
Éviter la piscine
Intérêt des semelles Kinépod :
En général, les verrues ne sont pas douloureuses. Leur douleur est accentuée par la compression latérale et non par la pression verticale. Tout va donc dépendre du placement de la verrue sous le pied. La semelle orthopédiques Kinépod sera donc un avantage antalgique selon l’endroit de la verrue. Un Bilan postural OPS est nécessaire pour détecter des troubles biomécaniques et de les corriger via la confection d’une semelle orthopédique Kinépod personnalisée avec décharges délimitées autour des verrues douloureuses.
Christophe OTTE
Orthokinésiste-Posturologue,
dipl. : podologue, orthopédiste, physiothérapeute-kinésithérapeute, ostéopathe.
Chargé de cours et de formation en Orthokinésie
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